Concrétisant son engagement dans la lutte contre les violences, la Première dame Mialy Rajoelina a tenu à rencontrer les jeunes filles victimes de violences qui sont hébergées chez les Sœurs du Bon Pasteur à Antsavasava Itaosy dans l’après-midi du 9 novembre 2020.

Une fille violée par un passant, une autre par son patron et une troisième fille abusée sexuellement par l’ami de son cousin. Ce sont les cas de 3 des filles hébergées chez ces Sœurs du Bon Pasteur.

Depuis 1994, date de création de ce foyer d’accueil, plus de 400 jeunes filles y sont passées mais aujourd’hui, elles sont 10 à vivre en communauté ici. La plupart ont été victimes de viol, d’autres sont tombées enceintes et abandonnées par le père de leurs enfants. Elles ont été rejetées soit par leur famille soit par leur entourage et se retrouvent donc sans abris. C’est pourquoi, elles sont hébergées dans ce foyer des Sœurs, pour être prises en charge pendant la grossesse et l’accouchement. Elles peuvent quitter le foyer 6 mois après la naissance de leur enfant si elles ont trouvé des solutions, notamment du travail ou des activités génératrices de revenu

La Première dame, et non moins leader de la lutte contre les VBG, est venue rencontrer les 10 filles victimes de violences. Elle a reçu une à une ces filles pour leur apporter du réconfort et les encourager à surmonter cette épreuve. Elle n’y est pas venue les mains vides. Des machines à coudre, des appareils électroménagers, des sceaux et des cuvettes ont été remis à ce foyer d’accueil tandis que  les filles mères et leurs enfants ont bénéficié de divers cadeaux

Violé à l’âge de 1 an et demi

Après cette visite aux sœurs du bon Pasteur, l’équipe de l’Association Fitia s’est rendue à la maternité Befelatanana, au chevet d’un petit garçon de 1 an et demi, violé vendredi - novembre dernier. La première Dame, Mialy RAJOELINA a rassuré les parents en leur promettant qu’elle  suivra de près cette affaire de viol qui se trouve déjà entre les mains de la justice. L’association Fitia a également pris en charge tous les frais médicaux que nécessite l’état de ce petit garçon. A part les soins divers, cet enfant violé sera orienté vers un pédopsychiatre parce qu’il se peut qu’il soit victime de traumatismes psychologiques après ce qui lui est arrivé.

  Miarivola TSIFERANA