Le week-end dernier, la première dame et non moins présidente de l’association Fitia, Madame Mialy RAJOELINA a réuni les collaborateurs et partenaires dans la lutte contre les violences basées sur le genre étant donné la recrudescence des cas de viol dernièrement.
Le ministère de la population, le ministère de la justice, le ministère de la sécurité publique et la police nationale, la Brigade féminine de proximité, l’UNFPA et l’Association Fitia. Avec le pool des avocats, la psychologue et le médecin du centre spécialisé contre les violences basées sur le genre à Mahamasina se sont réunis, le week-end dernier autour d’une table avec la Première dame, Présidente de l’Association Fitia et Ambassadrice de la Lutte contre les VBG.
Après examen des statistiques ils ont été unanimes sur la recrudescence des cas de violences ces temps. Ainsi, les acteurs et parties prenantes dans cette lutte ont évoqué la nécessité de renforcer la communication. Il est également nécessaire d’encourager les victimes à dénoncer les actes de violences et à en parler pour que les structures et responsables à tous les niveaux puissent agir rapidement et efficacement, selon ces responsables. Toujours dans cette optique, les témoins et proches sont également incités à dénoncer tout geste suspect.
Après la réunion, la Première dame Mialy Rajoelina a publié une vidéo de sensibilisation qui incite tout un chacun à oser dénoncer toutes formes de violences existantes dans la société.
Des outils juridiques
Il convient de noter que la loi 2019-008 relative à la lutte contre les violences basées sur le genre a déjà été promulguée le 16 janvier 2020. Par ailleurs, le Ministère de la Justice a récemment annoncé la mise en place d’une chaine pénale anti-violence basée sur le genre, en abrégé CPA – VGB. Ces deux grands outils juridiques figuraient parmi les défis annoncés par la Championne de la Lutte contre les VBG lors de sa nomination à cette haute responsabilité l’année dernière. L’existence de la loi 2019-008 et la mise en place de la CPA VBG sont une balise juridique mais surtout permettent de renforcer davantage les poursuites et la répression en matière d’infraction dans ce domaine. Et cela, afin de garantir une protection efficace des victimes de violences, où qu’ils se trouvent partout à Madagascar.
Miarivola TSIFERANA